Intervenant dans le cadre de la pré-session de l’examen périodique universel dédiée à la société civile, la militante des droits de l’homme algérienne, Jamila Loukil, qui a été interdite, avec son époux, Kaddour Chouicha, vice-président du bureau de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (Laddh), de se rendre à Genève pour assister aux travaux de cette réunion, a livré un témoignage dans lequel elle a dénoncé les pratiques policières répressifs en Algérie, les actes d’intimidation, les pratiques d’harcèlement judiciaire et le recours par les autorités de son pays aux interdictions de voyager arbitraires afin de faire pression sur les militants des droits de l’homme.
Placée depuis dix-sept mois en liberté provisoire pour de fausses accusations de terrorisme ainsi que son époux et le journaliste Said Boudour, Mme Loukil a dénoncé la situation des droits humains et des libertés qui s’est fortement dégradée en Algérie avec une répression sans précédent des droits et des libertés fondamentaux.