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28 mars 2024
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Vidéo. Manifestations en Afrique du Sud: Pillage, coups de feu et explosions au KwaZulu-Natal

Des coups de feu et des explosions ont retenti, lundi matin, dans la province sud-africaine du Kwazulu-Natal, alors que le pillage des magasins et des commerces se poursuit depuis plusieurs jours suite à l’emprisonnement de l’ancien président Jacob Zuma.
Les manifestants ont bloqué les principales routes de la province, incendié des véhicules et des camions et pillé plusieurs centres commerciaux. Certains ont été vus repartir avec des chariots remplis, notamment avec des appareils électroménagers, dont des téléviseurs et des machines à laver.
La police et les sociétés de sécurité privées ont été débordées par les foules des manifestants, tandis que le système du transport public a été suspendu jusqu’à nouvel ordre.
La municipalité d’eThekwini, qui englobe la ville de Durban, a annoncé que son service de bus ne serait pas opérationnel lundi à cause des «troubles civils» que connait la province actuellement.
«En plus du service des bus, les résidents peuvent s’attendre à d’autres interruptions de prestation de service au cours des prochains jours», a-t-elle ajouté, notant que «la sécurité des employés et des actifs municipaux reste primordiale».
De son côté, le Conseil national sud-africain des taxis (Santaco) a déclaré que les taxis suspendront leurs opérations vu le risque élevé qu’ils soient endommagés par les foules des manifestants.
Les manifestations violentes qui se sont déclenchées au KwaZulu-Natal ont continué à s’intensifier depuis l’emprisonnement de M. Zuma. La Cour constitutionnelle l’avait condamné, fin juin, à une peine de 15 mois de prison pour outrage à la justice.
Samedi, le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a déploré les violences qui continuent de secouer le KwaZulu-Natal, fief de M. Zuma, appelant les manifestants au calme. “M. Ramaphosa a exhorté les communautés du KwaZulu-Natal à s’abstenir de porter atteinte à l’Etat de droit et d’infliger des dommages à l’économie”, a indiqué la présidence.
En avril dernier, la Cour constitutionnelle avait examiné une requête déposée par la Commission anti-corruption réclamant de la prison pour Zuma pour son refus de témoigner devant elle. L’ex-président n’a pas respecté la décision de la plus haute juridiction du pays qui l’avait obligé à apporter son témoignage concernant les accusations de corruption portées contre lui.

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