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26 avril 2024
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La Tunisie a cumulé durant les dernières années des gestes empreints d’hostilité et des positions allant à l’encontre des intérêts suprêmes du Royaume du Maroc

• Au plus haut niveau, notamment à travers les lettres royales envoyées par SM au président tunisien, le Maroc a entrepris des initiatives amicales, concrètes et sincères afin de rehausser les relations entre les deux pays, renforcer la coopération avec la Tunisie et contribuer à la reconstruction de l’Union du Maghreb Arabe.
• Alors que la Tunisie vivait, en 2016, un contexte politique et sécuritaire difficile et était en proie aux attaques terroristes, Sa Majesté le Roi a visité le pays dans un geste d’amitié et de solidarité.
• Sa Majesté le Roi a invité, durant une conversation téléphonique le 16 janvier 2020, le président tunisien à une effectuer une visite officielle au Maroc, invitation à laquelle la Tunisie n’a pas donné de suite.
• Les différents volets de la coopération bilatérale avec le Maroc ont connu un fort ralentissement : au niveau officiel, il n’y a eu aucune visite officielle au Maroc de ministres tunisiens, que ce soit dans un cadre bilatéral ou multilatéral, alors qu’en parallèle, les activités se sont accrues avec l’Algérie.
• A toutes les initiatives marocaines, la Tunisie a faiblement réagi.
• Contrairement à la position traditionnelle de la Tunisie, le pays a fait preuve d’une attitude négative et inamicale durant le vote de la résolution 2606 sur le Sahara marocain au Conseil de sécurité, ce qui a constitué une surprise, non seulement pour le Maroc mais aussi comme voix des pays arabes au Conseil de Sécurité.
• L’accueil réservé par le président tunisien au chef de la milice séparatiste à l’occasion de la 8ème édition de la Ticad, en opposition à la position japonaise, et dans une violation des règles de XX, est considéré comme un acte hostile qui touche aux relations fortes qui ont toujours prévalu entre les nations marocaine et tunisienne, qui ont toujours été unis par l’histoire et la communauté de destin.
• En contrepartie, il est clair que l’Algérie a pris avantage du contexte politique économique et sécuritaire difficile de la Tunisie pour augmenter son emprise sur le pays sur les différents plans (bancaire, énergétique, etc) et tenter d’isoler le Maroc de son environnement régional.
• A cet égard, la Déclaration de Carthage, signée par les présidents algérien et tunisien, signait la mort de l’UMA, en créant un cadre régional alternatif sans le Maroc.
• Concernant la crise libyenne, la Tunisie s’est toujours alignée sur les positions de l’Algérie qui visaient à s’accaparer le dossier en cherchant une solution sans impliquer le Maroc qui pourtant a fait preuve d’engagement sincère sur la question libyenne.

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