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26 avril 2024
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Nadia Fettah: Toute sortie à l’international doit d’abord préserver la bonne image du Maroc sur les marchés financiers

La ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, a indiqué que le projet de loi de finances (PLF) 2023, prévoit 60 milliards de dirhams (MMDH) de dette extérieure, contre 40 MMDH en 2022, notant que toute sortie à l’international doit d’abord préserver la bonne image du Maroc sur les marchés financiers. 
Sur la base de la stratégie de financement, qui est un arbitrage entre la dette intérieure et la dette extérieure, « nous ne sommes pas sortis sur le marchés financiers internationaux cette année,  parce que ces derniers sont extrêmement volatiles », a expliqué la ministre lors de la conférence de presse, mardi, dédiée à apporter des éclairages sur le PLF 2023.
A cause de ce climat d’incertitude et de manque de visibilité,  a poursuivi Nadia Fettah, « les investisseurs à l’international, n’ont pas encore défini leurs stratégies d’investissement, ils ont attendu pour ce faire, les grandes décisions de la Réserve fédérale américaine (FED) de la Banque centrale européenne (BCE).
Pour notre part, a encore dit la ministre, « dès qu’il y aura une bonne profondeur et une meilleure visibilité sur le taux, qui sera plus cher c’est certain ».
« Quand on s’endette à l’extérieur cette année pour anticiper 2022, la dette extérieure sera mobilisée auprès de partenaires multilatéraux et bilatéraux, nous sondons les marchés financiers internationaux jusqu’à fin 2022 », a-t-elle ajouté.
La ministre a, en ce sens, relevé si les marchés sont plus visibles, « à ce moment-là on pourra faire cette sortie, parce qu’il faudra sauvegarder l’image du Maroc, qui est très bonne sur ces marchés jusqu’à présent, et il ne s’agit pas de remettre en cause cette force ».
Apportant plus de détails, Nadis Fettah a indiqué que sur les 60 MMDH, « il ne s’agit pas de s’endetter davantage, donc on reste en dessous des 70%, de même qu’il s’agira d’arbitrer entre le marché intérieur et le marché extérieur ».
« Il faudra qu’on sorte sur les marchés internationaux pour reconfirmer l’appétit des marchés extérieurs pour le Maroc, mais cela ne signifie pas qu’on va endetter davantage les finances publiques, on restera en dessous des 70% », a-t-elle encore dit.
Évoquant les discussions avec le Fonds monétaire International (FMI), la ministre a affirmé que des discussions permanentes sont entamées depuis le début de l’année autour des moyens de financement, dans le but d’explorer d’autres mécanismes qui vont être des mécanismes de crédit ou d’assurance plutôt que des pures mécanismes de financement.
hespress

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