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CASABLANCA, MA.
25 avril 2024
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Des ex-Premiers ministres et ministres africains appellent à exclure le polisario de l’Union africaine

Plusieurs anciens Premiers Ministres et anciens ministres des Affaires Étrangères        africains, ont appelé vendredi, à l’expulsion de l’autoproclamée rasd (entité du         polisario) de l’Union africaine. Réunis à Tanger pour le Forum MEDays,les ministres      africains   ont lancé « l’appel de Tanger » afin de continuer la promotion de l’unité et du panafricanisme et délivrer l’UA d’une « erreur » qui mine le développement du continent.
Les anciens Premiers ministres et chefs de la diplomatie du Sénégal, Djibouti, Malawi, Libéria, Gabon, Guinée, République centrafricaine, Eswatini et du Kenya, ont lancé un appel solennel à expulser l’autoproclamée rasd de l’Union africaine.
L’entité du polisario séparatiste, n’est reconnue par aucune instance internationale ou régionale, ni par les Nations Unies, ni la Ligue arabe, ni l’OCI, mis à part l’Union africaine qui fait figure d’exception.
Les auteurs de l’Appel de Tanger ont dressé « le constat amer de la présence dans l’Union Africaine d’une entité non-étatique et non-souveraine » à la suite d’un partis-pris opéré en 1982, en violation flagrante de la Charte de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) qu’ils ont qualifié de « coup de force politique et idéologique » plutôt qu’à un acte juridique légal et légitime.
Se disant inspirés par les idéaux des pères fondateurs du panafricanisme, promouvant l’unité, la solidarité, la cohésion et la coopération économique efficace entre les Etats indépendants et souverains d’Afrique, les signataires dont font partie, l’ancien Ministre des Affaires Etrangères du Sénégal, Mankeur Ndiaye, du Kenya, Rafael Tuju, de la Guinée, Mamadi Touré, lancent un « appel solennel à l’expulsion des rangs de l’Union Africaine ».
Ils rappellent que la présence de la rasd, une « entité artificielle imposée » à l’UA intervient en violation de l’article 3(b) et 4(b) de l’Acte Constitutif de cette même organisation régionale, soulignant qu’elle n’a ni légitimité ni légalité.
Les ministres dont font partie, l’ancien Premier Ministre du Djibouti, Dileita Mohamed Dileita et son homologue de la République Centrafricaine, Martin Ziguélé, ont souligné tous les fondamentaux et éléments constitutifs d’un Etat que la rasd ne remplit pas tout en étant membre de l’Union africaine, à savoir qu’elle ne dispose pas de territoire, d’une population, et d’un gouvernement.
La rasd est une « entité artificielle sans souveraineté et non-indépendante » qui ne dispose pas de responsabilité juridique internationale, elle est sans valeur ajoutée et « entrave l’effectivité de l’Union africaine » qu’elle menace par sa présence tout en menaçant l’intégration politique et économique du continent, sa stabilité et sa sécurité régionale, ont-ils écrit.
Disant vouloir faire entendre haut et fort leur exigence de la paix, de la sécurité, de la concorde et de l’unité du continent, ils rappellent la nécessité de respecter les principes du droit international, de la souveraineté et de l’indépendance des Etats africains et d’œuvrer « pour un continent fort, débarrassé des idéologies issues d’un autre temps, qui nourrissent les divisions ».
Les ministres affirmant être résolus à combattre toute forme d’extrémisme, de séparatisme et de sécessionnisme, ont également « pris note, avec satisfaction, de la dynamique intellectuelle panafricaine crédible, ayant émergé en mai 2021 en Mauritanie » et qui se poursuit dans de nombreux pays du continent.
Enfin, ils annoncent la création d’un groupe de contact chargé de porter l’appel de Tanger appuyé d’un livre blanc réunissant les analyses de l’Institut Amadeus et d’autres Centres de réflexion africains auprès des Chefs d’Etat africains et des décideurs de l’Union africaine.

hespress

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APPEL SOLENNEL A L’EXPULSION DE LA PSEUDO-« RASD »
DE L’UNION AFRICAINE
 
Nous, anciens Píemieís Ministíes et anciens Ministíes des Affaiíes Etíangèíes afíicains ;
Paíticipant m la 14ème Edition du Foíum inteínational MEDays, qui se tient, du 2 au 5 Novembíe 2022, m Ľangeí, sous le Haut Patíonage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et oíganisé paí l’Institut Amadeus ;
Inteívenant, dans ce cadíe, m la table íonde « L’Union Afíicaine m l’aune de la Question du Sahaía Maíocain », oíganisée le 4 novembíe 2022 ;
Inspiíés paí les Idéaux des Pèíes Fondateuís du panafíicanisme, píomouvant l’unité, la solidaíité, la cohésion et la coopéíation économique efficace entíe les Etats indépendants et souveíains d’Afíique ;
Attachés vivement et œuvíant activement pouí la concíétisation de ces nobles Idéaux paí-delm les politiques des États et les íelations entíe les Nations, afin de faiíe entendíe haut et foít notíe exigence de la Paix, de la Sécuíité, de la Concoíde et de l’Unité du continent ;
Saluant et commémoíant l’œuvíe histoíique du Gíoupe de Casablanca, ses idéaux panafíicanistes et la mémoiíe de son illustíe Hôte, Feu Sa Majesté le Roi Mohammed V ;
Alignés suí les objectifs et píincipes énoncés paí l’Acte Constitutif de l’Union Afíicaine dans ses Aíticles 3 et 4 ;
Réitéíant la nécessité de íespecteí les píincipes du díoit inteínational, de la souveíaineté et de l’indépendance des Etats afíicains ;
Œuvíant pouí un continent foít, débaííassé des idéologies issues d’un autíe temps, qui nouííissent les divisions ;
Guidés paí la vision panafíicaine duíable de l’Agenda 2063, m savoií « une Afíique intégíée, píospèíe et pacifique, diíigée paí ses píopíes citoyens et íepíésentant une foíce dynamique suí la scène inteínationale » ;
Conscients de l’impéíatif de l’intégíation économique íégionale et continentale, m  tíaveís  une  mise  en  œuvíe  immédiate  et  effective  de  la  Zone  de  Libíe- Echange Commune Afíicaine (ZLECAF), dont le succès íepose suí les pieííes angulaiíes de l’unité économique afíicaine : des Communautés Economiques Régionales assuíant la libíe-ciículation des peísonnes et des biens ;
Résolus m combattíe toute foíme d’extíémisme, de sépaíatisme et de sécessionnisme ;
Píenant note, avec satisfaction, de la dynamique intellectuelle panafíicaine cíédible, ayant émeígé en mai 2021 en Mauíitanie, et pouísuivie la même année au Sénégal, au Ghana, en Ľanzanie et en République Démocíatique du Congo – et poítée paí des peísonnalités politiques, économiques et académiques et íepíésentants cíédibles des sociétés civiles de l’Afíique du Sud, de l’Angola, du Cameíoun, du Cap Veít, des Comoíes, de la Côte d’Ivoiíe, du Gabon, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, du Kenya, du Libéíia, du Mali, du Mozambique, du Nigéíia, de l’Ouganda, de la République centíafíicaine, de la République du Congo, du Rwanda et de la Zambie ; dynamique poítant suí la píésence, pouí le moins incongíue, de la pseudo-« íasd » au sein de l’Union Afíicaine et suí ses íegíettables conséquences ;
Díessant, m notíe touí, le constat ameí de la píésence dans l’Union Afíicaine d’une   entité   non-étatique   et   non-souveíaine,   m   la   suite   du   paítis-píis   – assimilable m un coup de foíce politique et idéologique plutôt qu’m un acte juíidique légal et légitime – opéíé en 1982, en violation flagíante de la Chaíte de l’Oíganisation de l’Unité Afíicaine ;
Se íappelant que dans son Message adíessé au 27e Sommet de l’Union Afíicaine, tenu m Kigali en juillet 2016, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a officialisé la volonté du Maíoc de íéintégíeí sa place natuíelle au sein de sa famille afíicaine, et qu’m cette même occasion, vingt-huit (28) Chefs d’Etats- membíes ont peísonnellement signé une motion appelant m la íéintégíation du Maíoc concomitamment m la suspension de la pseudo-« íasd » ;
Se félicitant vivement du íetouí solennel, en janvieí 2017, du Royaume du Maíoc, Etat membíe fondateuí de l’Oíganisation de l’Unité Afíicaine, m l’Union Afíicaine et des effoíts soutenus, des initiatives louables et des contíibutions sincèíes que le Royaume ne cesse d’appoíteí, depuis, aux Objectifs et m
l’Action de notíe oíganisation continentale, sous l’égide du Souveíain maíocain ;
Píenant acte, avec intéíêt, que deux-tieís des Etats afíicains ne íeconnaissent pas ou plus l’entité pseudo-« íasd » et que la moitié des pays du continent ont, m ce jouí, ouveít des Consulats m Laâyoune et Dakhla ;
Píônant la nécessité de coííigeí l’anomalie histoíique, l’abeííation juíidique et le contíesens politique qu’est l’admission illégale et illégitime, puis le maintien injustifié au sein de l’oíganisation continentale de la pseudo-« íasd » et son impact opéíationnel négatif ;
Pleinement conscients de la íesponsabilité qui est la nôtíe et de l’impoítance de notíe démaíche en faveuí de l’édification d’un panafíicanisme íénové, décomplexé et assumé,
  1. Lançons un Appel solennel m l’expulsion des íangs de l’Union Afíicaine :
    1. En violation de l’Aíticle 3(b) et 4(b) de l’Acte Constitutif de l’Union Afíicaine ;
    2. D’une entité    aítificielle    imposée     m  la   seule    Oíganisation    de   l’Unité Afíicaine/Union Afíicaine, contíe toute légitimité et légalité ;
    3. D’une entité aítificielle, qui n’obéit m aucun des éléments constitutifs d’un Etat, m savoií un teííitoiíe, une population, et un gouveínement effectif ;
    4. D’une entité aítificielle sans souveíaineté et non-indépendante;
    5. D’une entité aítificielle ne disposant pas de íesponsabilité juíidique inteínationale ;
    6. D’une entité aítificielle sans valeuí ajoutée qui entíave l’effectivité de l’Union Afíicaine ;
    7. D’une entité aítificielle menaçant l’Unité Afíicaine et l’intégíation politique et économique ;
    8. D’une entité aítificielle menaçant la stabilité et la sécuíité íégionales.
  2. Sollicitons de l’Institut Amadeus et de ses Centíes de íéflexion afíicains paítenaiíes la píoduction d’un « Livíe Blanc » íéunissant leuís analyses et leuís íecommandations aígumentées, issues de cette table íonde ainsi que
des conféíences et des íéunions tenues aupaíavant dans plusieuís pays du continent ;
  1. Décidons d’établií un « Gíoupe de Contact » chaígé de poíteí le píésent
« Appel de Ľangeí », appuyé paí le « Livíe Blanc » susvisé aupíès des Chefs d’Etat afíicains et des décideuís de l’Union Afíicaine. Les membíes désignés du « Gíoupe de Contact » sont :
  • E.M. Dileita Mohamed Dileita, ancien Píemieí Ministíe du Djibouti ;
  • E.M. Maítin   Ziguélé,   ancien    Píemieí     Ministíe    de   la   République Centíafíicaine ;
  • E.M. Lutfo Dlamini, ancien Ministíe des Affaiíes Etíangèíes d’Eswatini ;
  • E.M. Gbehzohngaí    Milton   Findley,   ancien    Ministíe    des    Affaiíes Etíangèíes du Libéíia ;
  • E.M. Régis    Immongault    Ľatangani,   ancien   Ministíe    des    Affaiíes Etíangèíes du Gabon ;
  • E.M. Fíancis Kasaila, ancien Ministíe  des  Affaiíes  Etíangèíes  du Malawi ;
  • E.M. Mankeuí Ndiaye, ancien Ministíe des Affaiíes  Etíangèíes  du Sénégal ;
  • E.M. Mamadi Ľouíé, ancien Ministíe des Affaiíes Etíangèíes de Guinée
;
  • E.M. Rafael Ľuju, ancien Ministíe des Affaiíes Etíangèíes du Kenya.
 
  1. Décidons de íesteí mobilisés pouí la íéalisation de cet objectif nécessaiíe pouí la cíédibilité de l’Union Afíicaine, donc pouí l’avenií du
Fait m Ľangeí, le 4 Novembíe 2022.
Liste des peísonnalités paíticipant m la table íonde, foímulant et adoptant l’ « Appel de Ľangeí » paí acclamation :
  • E.M. Augusto António Aítuí da Silva, ancien Píemieí Ministíe de Guinée
-Bissau ;
  • E.M. Dileita Mohamed Dileita, ancien Píemieí Ministíe du Djibouti ;
  • E.M. Maítin   Ziguélé,   ancien    Píemieí     Ministíe    de    la   République Centíafíicaine ;
  • E.M. Mohamed Abdiíizak Mohamud, ancien Ministíe des Affaiíes Etíangèíes de Somalie ;
  • E.M. Alpha Baííy, ancien Ministíe des Affaiíes Etíangèíes du Buíkina Faso ;
  • E.M. Lutfo Dlamini, ancien Ministíe des Affaiíes Etíangèíes d’Eswatini ;
  • S.E.M. Jean-Maíie  Ehouzou,  ancien  Ministíe  des  Affaiíes  Etíangèíes  et de la Coopéíation du Bénin ;
  • E.M. Fahmi Saïd Ibíahim El Maceli, ancien Ministíe des Affaiíes Etíangèíes des Comoíes ;
  • E.M. Gbehzohngaí Milton Findley, ancien Ministíe des Affaiíes Etíangèíes du Libéíia ;
  • E.M. Régis Immongault Ľatangani, ancien Ministíe des Affaiíes Etíangèíes du Gabon ;
  • E.M. Fíancis Kasaila, ancien Ministíe des Affaiíes Etíangèíes du Malawi ;
  • E.M. Luis Felipe Lopes Ľavaíes, ancien Ministíe des Affaiíes Etíangèíes du Cap-Veít ;
  • E.M. Mankeuí Ndiaye, ancien Ministíe des Affaiíes Etíangèíes du Sénégal ;
  • E.M. Léonaíd She Okitundu Lundula, ancien Ministíe des Affaiíes Etíangèíes et de l’Intégíation Régionale de la République Démocíatique du Congo ;
  • E.M. Mamadi Ľouíé, ancien Ministíe des Affaiíes Etíangèíes de Guinée
  • E.M. Rafael Ľuju, ancien Ministíe des Affaiíes Etíangèíes du Kenya.

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