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3 décembre 2024
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Education: L’Istiqlal plaide pour la résorption des difficultés rencontrées par les MRE

Soucieux du sort éducatif et culturel des enfants de la communauté marocaine résidant à l’étranger, le groupe istiqlalien à la Chambre des Représentants a plaidé, lors de la    séance plénière du lundi 28 juin, pour une meilleure prise en considération.

Les modalités d’apprentissage de la langue arabe, d’enseignement d’ordre religieux et culturel, sont des questions qui taraudent les MRE qui cherchent à garantir à leurs enfants les chances de réintégrer aisément la mère patrie. Sans contraste, elles sont en tête des problèmes rencontrés par les MRE.

Dans ce cadre, Allal Amraoui, député istiqlalien et vice-président de la Commission parlementaire des Affaires étrangères, de la Défense nationale, des Affaires islamiques et des MRE, a interrogé la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, Nezha El Ouafi, sur les efforts déployés par le ministère en termes de vulagrisation de la langue arabe et d’accompagnement de la communauté marocaine sur le chemin spirituel.

« L’éducation culturelle, linguistique et religieuse des enfants de la diaspora marocaine sont des soucis qui préoccupent bon nombre de MRE, quelles sont donc les mesures prises par l’Etat en faveur de ces enfants ? », a-t-il questionné.

Une stratégie bien tracée s’impose  

En réponse à la question du député istiqlalien, la ministre déléguée s’est voulue rassurante. « Le gouvernement a mis en place des dispositifs pour renforcer l’attachement des MRE à leur patrie en dépit de leur éloignement. En effet, le Maroc se distingue par un bilan honorable en termes d’accompagnement des immigrés », a-t-elle affirmé.

Elle a ensuite avancé le chiffre de 70.000 enfants (de MRE) répartis sur 2.365 établissements scolaires et 582 associations inscrites dans le cadre d’un accord à travers lequel œuvrent des enseignants et des inspecteurs de l’enseignement en Allemagne, en Belgique et en Espagne. En outre, la ministre déléguée a souligné que, dans cet élan, la Fondation Hassan II a lancé un portail numérique dédié à l’apprentissage de la langue arabe, dont bénéficient plus de 350.000 élèves, avant d’ajouter qu’un établissement public en Côte d’Ivoire est en cours de finalisation préconisant un système éducatif à la marocaine.

Tout en louant les efforts cités par la ministre, Allal Amraoui, a souligné que ces initiatives demeurent en deçà des attentes, en suggérant que pour assurer aux MRE leurs droits fondamentaux à l’instar des Marocains résidant au Maroc, « il est important d’inclure et d’intégrer cette affaire dans la politique publique d’une manière plus approfondie et bien définie, et non pas se limiter à des initiatives ponctuelles en comptant sur la société civile ».

Parallèlement, le député istiqlalien a rappelé que les MRE n’hésitent pas à faire preuve de fidélité auprès de leur mère-patrie, notamment à travers les transferts de fonds envoyés durant la crise sanitaire, a-t-précisé.

Étant donné l’importance de la diaspora marocaine comme levier de développement socio-économique du pays, les autorités devraient mettre en place les mécanismes adéquats pour soutenir davantage les initiatives d’investissement de ladite diaspora. En attendant, la balle est dans le camp du gouvernement et du parlement pour faciliter la tâche à plus de cinq millions de MRE, à garder le cordon ombilical avec leur mère-patrie.

l’opinion

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