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8 novembre 2024
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L’ancien jihadiste marocain Abderrazak Soumah dévoile les mensonges de son ancien complice, Ali Aarrass.

Ali Aarrass est un belgo-marocain, qui réside en Belgique depuis 1981, date à laquelle il a succombé aux sirènes du terrorisme pour aller rejoindre les rangs de l’organisation islamiste radicale « Harakat Al Moujahidine Fi Al Maghrib ».
Aarrass, ex-militaire belge, originaire de la région marocaine du Rif, s’était ainsi converti au terrorisme, effectuant, entre 2003 et 2011, de multiples voyages entre la Belgique, la France et le Maroc où il arrivait dans ce dernier pays avec armes et sommes d’argent qu’il remettait au groupe jihadiste d’Abderrazak Soumah, dit « Amir Harakat Al-Moujahidine Fi Al Maghrib » ; un groupe terroriste qui défraya la chronique dans la toute première décennie du nouveau siècle.
Ce sinistre individu se procurait de l’argent auprès d’un certain Abdelaziz Nâamani, commerçant et grand mécène des terroristes, et n’avait aucun état d’âme, poussant les membres du groupe à commettre l’irréparable.
Rappelons qu’Ali Aarrass avait été condamné à douze ans de prison au Maroc en 2011 pour trafic d’armes pour un réseau terroriste et sera libéré début avril 2020, date à laquelle il regagnera la Belgique pour y entamer sa campagne de diffamation contre le Maroc et ses institutions ; une manière de poursuivre jusqu’au bout la partie, commencée avant son arrestation, contre l’ennemi qu’il s’est désigné, à savoir l’Etat marocain.
Un témoignage sur cette période vient d’être livré par son ancien acolyte, Abderrazak Soumah, quatrième dirigeant de cette mouvance au sein de laquelle il avait joué un rôle centrale dans les préparatifs d’attentats et d’actions contre l’Etat marocain, ses institutions et son peuple.
Quant aux soi-disant tortures que lui auraient infligées les Services de Sécurité marocains, Abderrahman Soumah révèle que les allégations de tortures qu’Ali Aarrass relate, notamment à travers une vidéo et des traces fabriquées, ne sont que pures mensonges.
Soumah rappelle que les salafistes ont l’habitude de recourir au ghassoul (argile naturel) et au henné pour marquer leur corps et faire croire à des violences subies et infligées par les autorités pénitentiaires.
Mieux, Soumah souligne que les détenus, partout où ils se sont trouvés, ont subi un traitement des plus corrects et respectueux.
Le scénario de tortures d’Ali Aarrass, qui se présente comme un prisonnier politique, alors qu’il est un terroriste pur et dur, est ni plus ni moins qu’un mensonge et une diversion.
Abderrazak Soumah s’est repenti, mais il l’a fait dignement, en présentant ses excuses, humblement, remerciant Dieu de l’avoir remis sur le chemin de la raison, évitant les violences et le sang au pays et au peuple marocain.
Voici un témoignage particulier sur une époque exceptionnelle. Il est prononcé et publié par vidéo sur le site de Hespress par celui qui s’appelait « Amir Harakat al-Moujahidine ».
L’objet de la vidéo que nous publions tient à trois points :
1/ comment Ali Aarrass organisait, finançait et téléguidait les attentats criminels contre le Maroc,
2/ Comment il bénéficiait d’un important circuit financier en Europe, et en Belgique en particulier,
3/ Enfin, comment il a maquillé ses prétendues tortures.
La vidéo est visible sur le site « 360.ma » dans un article en date du 16 mars 2021 et titré « Vidéo. Terrorisme : un jihadiste repenti dévoile les supercherie de Ali Aarrass ».
On rappellera que c’est bien l’Espagne qui avait extradé Ali Aarrass en 2010 après l’avoir arrêté deux ans plus tôt et après, pourtant, qu’une enquête du fameux juge Baltazar Garzon avait amené la justice espagnole à prononcer un non-lieu en sa faveur.
Farid Mnebhi.

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